Une énergie marine prédictible et inexploitée :

Les courants marins présentent dans certaines régions de la planète, des vitesses d'eau au fond suffisantes pour une exploitation hydroélectrique (de 1.5 à 2 m/s). Ces vitesses ne peuvent être induites que par les courants de marée.

Les marées sont des phénomènes astronomiques et cycliques. Elles varient quotidiennement tout au long de l'année, mais leurs amplitudes et horaires sont totalement prédictibles (éphémérides de marée).

La Manche et la façade nord-européenne, le littoral Pacifique Nord, les Philippines et l’Indonésie, le Nordé brésilien, la Patagonie sont des régions à fort marnage et donc à potentiels de gisement « hydrocinétique ». Cette énergie n’est pas diffuse, mais de densité très localisée sur quelques sites, très proches des côtes.

En Europe, la Grande-Bretagne présente le plus important gisement avec plus de 10 GW de puissance à installer, la France a le second potentiel avec une puissance de l’ordre de 3 à 5 GW.

Le potentiel exploitable en hydrolien marin est estimé selon certains experts de l’ordre de 100 GW de puissance au niveau mondial.

Une énergie fluviale à découvrir :

Les reliefs et l'hydrologie des bassins versants peuvent conduire à une ressource hydrocinétique fluviale exploitable. L'emprise d'une infrastructure hydrolienne sera moins impactante qu'une installation de " grande hydraulique (barrage)".